Daniel Rozensztroch est un amoureux des objets, qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui. La passion d’une vie.
Self Portrait. Nous demandons à des pros du monde de l’art de vivre, de la culture et de la communication de se raconter en six images. Munis de leur smartphone ils se prennent au jeu et nous font découvrir les petits riens qui les font vibrer. Bienvenue dans leur jardin secret.
« Tous mes livres, c’est ma mémoire, mes centres d’intérêts, mon inspiration… »
Daniel Rozensztroch a été journaliste, curateur, directeur du célébrissime concept store Merci, et est désormais consultant. Son œil et son goût très sûrs font aujourd’hui référence. Il vit à Paris entouré d’objets chinés, découvertes inspirantes de passage ou souvenirs mélancoliques éternels. Voici sa short-list très personnelle.
Un objet futile
« Cette théière « nid d’oiseau » est l’œuvre de l’artiste japonais Sumi Keiichi. Son travail tourne autour du détournement d’objets banals de la vie quotidienne avec un sens de la dérision. »
Un objet utile
« Cette théière crée par Ulla Procopé pour la manufacture finlandaise Arabia en 1955 et produite jusqu’en 1972, ne me quitte pas depuis des décennies. »
Un coup de cœur
« Mon addiction favorite se tourne vers les cuillères. Celles de Gabi Veit me fascinent. Cette artiste née à Bolzano en Italie créé une multitude d’objets en bronze à la cire perdue inspirés par les végétaux et la nature. »
Un souvenir
« Cette coupe en verre de la fin du 19ème siècle est mon premier achat de chineur lorsque j’avais 14 ans. Je l’ai trouvé alors dans une crémerie où ma mère m’envoyait chercher le lait. Un jour ce commerce a fermé et j’ai pu acquérir cet objet … »
Un porte bonheur
« Un marin mon capitaine… mais pas n’importe lequel. Celui-ci a été créé par Jean-Paul Gaultier pour une vente aux enchères au profit de la Fondation Merci. J’en suis l’heureux propriétaire. »