Entre république et Arts et métiers, le quartier Vertbois réunit le meilleur de l’avant-garde parisienne.
En plein confinement, alors que nombre de commerces parisiens baissaient leur rideau, pour certains définitivement, de nouveaux bails commerciaux continuaient de se signer dans le quartier Vertbois. Et pas des moindres : en automne, To Share, le restaurant de Pharell Williams et Jean Imbert déjà présent à Saint-Tropez, y ouvrira sa table parisienne. La raison de cet attrait ? Entre les rues Notre-Dame de Nazareth, Volta et Vertbois, une révolution s’opère depuis plusieurs mois. Sous l’impulsion d’un collectif de commerçants et du fonds d’investissement Patrizia, se dessine un nouveau quartier, à la fois lieu de vie et de création. Leur point commun : un esprit d’indépendance et d’avant-garde qui rend unique chaque point de vente. Métiers de bouche, mode, design, galeries d’art, services, derrière chaque échoppe se tient un véritable créateur. Il y a quelques années, ces rues du Paris canaille dépérissaient.
C’est désormais un village, où la curiosité est au coin de la rue. Plusieurs enseignes participent à Paris Design Week. Front de Mode, l’une des premières boutiques installées, propose une mode up-cyclée et responsable, ainsi qu’Ambassade Excellence qui pour l’occasion présente son partenariat avec la marque de montres françaises Kelton. Chez We do Not work alone, on trouve des objets du quotidien dessinés par des artistes. Chez La Serviette Paris, le linge est aussi doux que les prix. Bows and Arrows, le concept store dédié à l’artisanat japonais contemporain s’est installé rue Notre-Dame de Nazareth à deux pas d’été 85, qui propose une sélection de décoration. Rue Vertbois, Pierre Gonalons a dessiné le café-disquaire Rupture Records Store. Le 18 septembre, à la fin de Paris Design Week, le quartier organise un grand bal populaire dans ses rues. Energique, iconoclaste et stimulant.