Aujourd’hui, le besoin est plus grand que jamais de prendre de la distance avec nos habitudes toxiques, à commencer par celle liées à notre alimentation.
Et plus moyen de remettre nos bonnes résolutions à demain. Pas de cantine ni de « déjeuners extérieurs », entre nos quatre murs, une famille affamée réclame ses trois repas par jour. C’est donc le moment idéal pour mettre en pratique notre nouveau « way of good life ». Ustensiles, accessoires et produits plus écolo sont là pour nous aider.
« Mange tes légumes », « finis ton assiette », « on ne jette pas la nourriture » : les injonctions de nos parents à l’heure du repas semblent aujourd’hui pleines de bon sens quand on veut consommer mieux et préserver la planète. Les mettre en pratique, ce n’est plus une punition mais le moyen le plus simple de protéger notre environnement.
Pour commencer, on ne jette plus : on conserve et on cuisine les restes. Comme il est clair que les films plastiques et les boîtes en matériaux non recyclés ou recyclables ne sont plus une solution valable dans une cuisine un tant soit peu responsable, d’autres récipients s’avèrent plus conformes à nos nouvelles exigences. Chez Popcorn, les bocaux de Wreck sont en verre et empilables. Life without plastic entend visiblement changer la donne. Ses contenants en acier inoxydable sont bien étanches. Les bocaux sont signés Le Parfait et ne sont plus seulement dévolus aux conserves de légumes et aux confitures.
Les emballages non jetables se rincent à l’eau. Ça peut sembler une corvée. Mais ils sont beaucoup plus faciles à utiliser que les rouleaux récalcitrants de film plastique. Les Bee Wrap d’Another-way sont fabriqués à Marseille, ceux de Sustainable Wrap en Australie, dans le nord de la Tasmanie, mais toujours à partir de cire d’abeille. Ils permettent d’emballer les fruits et les légumes, de saison bien sûr, les sandwichs maison et de recouvrir en deux temps trois mouvement bols ou saladiers pour les rendre hermétiques.
Acheter les aliments en vrac, c’est une tendance qui s’affirme en Europe et qui se développe avec des enseignes spécialisées comme La Recharge, Day by day ou the Clean Kilo. Cette pratique favorise la lutte contre le plastique jetable. A la place ? Des sacs écologiques en coton ou en toile de jute : tote bags ou traditionnels sacs filet en coton bio pour mettre ses courses, mais aussi sacs à vrac comme ceux de Feel Inde pour emporter chez soi pâtes, graines, muesli, riz ou légumes secs achetés dans ces nouvelles épiceries.
« Zéro déchets », c’est le nouveau mot d’ordre dans la cuisine, où les dosettes de café, même recyclables, ne satisfont pas les plus exigeants. Ils peuvent opter pour le café filtre devenu un must que l’on prépare avec un cérémonial patient et des filtres lavables en coton de chez Cookut. Pour emporter le breuvage de la cuisine à son bureau de télétravail, on le verse dans un gobelet à capuchon réutilisable de Ecoffee cup. Comme on l’a choisi pour sa couleur ou ses motifs imaginés par des designers, des illustrateurs, des créateurs… on ne veut surtout pas le jeter ! On ne jette pas non plus les épluchures. Le composteur Bokoshi Organko 2 de Skaza Exceeding Expectations est compact et, posé sur le plan de travail, il ressemble à un appareil électroménager. Il produit du compost pour les plantes de la maison, un liquide fermenté pour les arroser et, parait-il, pour nettoyer naturellement les tuyaux d’évacuation.
Si l’on n’a pas de jardin, sa production sera bénéfique pour les mini-potagers qui poussent de plus en plus souvent dans nos cuisines. Véritable propose plus de 68 variétés de plantes comestibles à semer dans ses potagers d’intérieur high tech. Ils permettent de cultiver et cueillir basilic, hysope, menthe, fleurs comestibles et mini légumes. Sur un principe similaire, le « Plant stand » de la firme estonienne Smart Garden permet de superposer trois de ses mini jardins. On frôle l’agriculture intensive dans la cuisine ! Si vous pensez ne pas avoir la main verte, Rhoeco vous invite à vous reconnecter tout doucement avec le monde végétal. Premier temps : déguster un des thés aux herbes aux inspirations méditerranéennes élaborés par cette enseigne hellénique. Deuxième temps : un fois la boîte de thé terminée, l’utiliser pour planter le stick de graines collé sous le couvercle. Troisième temps : arroser et voir grandir une pousse de plante aromatique. Et quatrième temps : la replanter dans un grand pot et s’imaginer jardinier. Cinquième temps : consommer les feuilles récoltées en infusion. Vous venez de faire un pas vers l’autoproduction et l’économie circulaire !
Par Marie Montuir