Née dans un jardin en Tanzanie, la marque belge de bougies parfumées ne se contente pas de diffuser ses senteurs épicées dans le monde entier. Ses flacons sont de véritables objets de décoration artisanaux.
Avec ses bougies à plusieurs mèches aussi massives que l’arbre dont elle tire son nom, la marque Baobab Collection a révolutionné le monde des senteurs d’intérieur. Née en 2002, elle rayonne dans le monde entier, avec des boutiques en propre en Belgique, France, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, jusqu’à New-York, sur Madisson et Los Angeles, sur Melrose. Elle puise ses racines dans la terre Africaine, la passion de ses créateurs d’origine. Les senteurs sont élaborées à Grasse, la Mecque française du parfum, et encapsulées dans des contenants précieux, qui valent autant que leur contenu. « Baobab est à l’intersection entre une bougie parfumée et de l’objet de décoration, explique Corinne Bensahel, directrice de la création. On choisit l’objet car on le trouve beau, on le garde pour le parfum. Le parfum est l’intelligence de notre objet. » Les verres sont soufflés bouche en Pologne, avant de recevoir leur finition gravée, sérigraphiée ou peinte en Roumanie, où subsiste ce savoir-faire séculaire. Ainsi naissent les collections Pearls, en verre moucheté, Platinum, aux reflets d’or et d’argent, Stones, dont le revêtement évoque le lapis-lazuli, l’agathe ou le marbre. Chaque année, aux collections permanentes, s’ajoutent deux éditions limitées. On pourra découvrir au salon Maison&Objet la série Tomorrowland, initiée avec le festival de musique éponyme, et compatriote Belge : poire, muguet, mousse dans un flacon sérigraphié aux volutes art nouveau, rappelant le logo du célèbre festival. Un QR code donne accès à une playlist exclusive. La marque a aussi lancé My First Baobab, une collection ludique de petits contenants, bougies ou diffuseurs à bâtonnets, inspirés de l’art du voyage, Saint-Tropez, Roma, Mexico, Mikonos, Manhattan…
« Nous ne produisons pas seulement du luxe… » Corinne Bensahel
Mais l’Afrique coule comme la cire dans les bougies Baobab. Les collections et les senteurs qui lui rendent hommage se succèdent : White Rhino, Atlas, Afrika, Ksar, Marrakech… La fidélité pour ce continent se confond avec une série d’actions philanthropiques : « Nous ne produisons pas seulement du luxe… » souligne Corinne Bensahel. Grâce aux ventes de ses bougies Sacred Trees, Baobab a financé la plantation de 10000 arbres dans le cadre du projet Grande Muraille verte d’Afrique porté par la Fondation Cœur vert. Les bougies Orientalist, ornées des photos de la Koutoubia ou d’Essaouira de Serge Anton, financent la construction de blocs sanitaires dans les écoles de l’Atlas détruites lors du grand tremblement de terre de 2023, avec Action@Villages. En parallèle, Baobab est engagé dans la lutte contre le cancer du sein avec sa ligne Women, qui a permis de lever 400000 euros depuis 2017 au profit de l’association BIG (Beast International Group).
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