Alors que s’évader est matériellement impossible, le couple d’éditeurs nous propose une échappée belle dans leur merveilleuse collection de livres.
Les Français Martine et Prosper Assouline considèrent l’édition de beaux livres comme un luxueux art de vivre. C’est pourquoi ils exposent chaque année leur univers singulier à Maison&Objet. Installés à New-York, où ils ont fêté l’année dernière les 25 ans de leur maison, ils nous font pénétrer dans l’intimité de la bibliothèque de leur appartement de l’Upper East Side. Des beaux livres, bien sûr, mais aussi de la littérature française, pour rêver et voyager…
Le matin très tôt avec une tasse de café.
Partout. Sur une table mais aussi en tant que table, en plusieurs piles de hauteurs différentes pour donner du rythme et de la vie à une pièce, ou seul comme une tache de couleur sur un meuble, et bien sûr dans des bibliothèques car il y en a plusieurs.
Tout d’abord et surtout d’une belle lumière, lampe ou fenêtre, puis l’assise doit être agréable, et quand il s’agit de « beaux livres », il faut un espace pour le poser naturellement : sofa, lit, table ou porte livre.
Apprendre et rêver en même temps; c’est l’alchimie que l’on cherche à créer dans nos livres. J’appelle ça s’envoler, et... c’est tout ce dont j’ai besoin aujourd’hui.
Invitation au voyage… Athens Riviera, par Stéphanie Artarit.
Découverte culturelle… Capri, Dolce Vita, par Cesare Cunaccia.
Papilles et pupilles… Dinner with Jackson Pollock, par Robyn Lea.
Les poids des mots… YSL, l’impossible Collection, par Laurence Benaim, qui sort en Mai.
Le choc des photos… 30 Years at Vanity Fair, par Jonathan Becker.
Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar (Folio)
« N’écoutons pas les augures: même si les ventes de recueils sont en chute libre, la poésie ne mourra jamais. Elle exprime ce que la littérature ne peut pas dire. Les vérités absconses. L’indicible de nos rêves, de nos émotions, de nos arrières pensées. Elle ne sert à rien, sinon à transmettre aux autres des choses qui nous dépassent et que l’on ne peut pas formuler. » Franz-Olivier Giesbert/ La dernière fois que j’ai rencontré Dieu (Gallimard).