La plus prestigieuse marque de pianos au monde fait les yeux doux aux décorateurs. C’est dans cette optique qu’elle participait en septembre à Paris Design Week.
Repousser les limites du luxe n’est pas chose aisée en matière de décoration d’intérieur. On peut employer les meilleurs artisans, les designers les plus en pointe, et même convoquer des plasticiens prestigieux pour concevoir des œuvres artistiques « in-situ ». Steinway and sons, référence d’excellence dans la facture de pianos, ajoute une dimension supplémentaire à la magie que peut attendre une clientèle amoureuse du bel art de vivre. Il y a d’abord la possibilité de concevoir son piano sur mesure avec son décor. Le piano Steinway, laqué noir, est une pièce majestueuse et légendaire. Mais que dire des instruments sur mesure Crown Jewels, plaqués de bois précieux, ébène de Macassar, en palissandre, en acajou pommelé ou en pommier des indes, vibrant à l’unisson avec un environnement construit autour de lui ? On pourra objecter que s’il n’y a personne pour en jouer… C’est là le deuxième enchantement du luxe. Steinway opérait il y a quelques années une véritable révolution en mettant au point la technologie Spirio, permettant aux touches de s’actionner seules. Si le piano mécanique n’est pas une nouveauté, quand Steinway s’empare du principe, alliant la haute facture à la haute-technologie, la virtuosité s’invite à la fête. Les artistes de la galaxie Steinway&Sons ont été conviés à enregistrer leur interprétation dans les studios de la marque. Grace à des capteurs ultra-sensibles, la moindre position sur les pédales et les touches ont été mis en mémoire, soit 256 nuances pour les pédales et 1020 niveaux de dynamique.
« Nous avons analysé les courbes de fréquences du son en live et la restitution du piano Spirio, elles sont identiques, explique Enzo Ungauer, le directeur marketing France. Spirio rejoue exactement la main de l’artiste, la même vitesse des marteaux, la même intensité. Pour un pianiste amateur ou un néophyte, il est littéralement magique d’avoir l’impression qu’un concertiste joue sur son piano, dans son salon. Cela n’a rien à voir avec le son Hi-fi, si sophistiqué soit-il. » Parmi les centaines d’artistes enregistrés, les performances du virtuose chinois Lang-Lang, du jazz-man américain Brad Mehldau sont disponibles sur un I-pad assorti jouant une play-list de plusieurs milliers de titres, classiques, jazz, rock, pop… L’expérience débute en franchissant la porte du show-room Steinway&Sons, boulevard Saint-Germain, qui, outre 750 m2 d’exposition, comprend des studios de répétition, et expose quelques modèles imaginés par de grands artistes. Le piano dessiné par Lenny Kravitz, avec ses pieds en forme de totems africains et ses scarifications s’est envolé en une semaine.