Paris Design Week offre à ses visiteurs une série d’expositions inédites avec le concours de grandes institutions culturelles. Les signatures d’aujourd’hui sont invités à investir les lieux historiques.
Ainsi, le designer britannique Paul Cocksedge a magnifié l’orangerie et les jardins de l’Hôtel de Sully, Place des Vosges, avec son installation conceptuelle de miroirs. La cour de l’Hôtel de la Marine, Place de la Concorde, a accueilli une version déjantée du lit à baldaquin, par le Studio Uchronia. A quelques pas, un hamac en lattes de bois ciselées par l’artiste ébéniste Pierre Renart avait été conçu spécialement pour dialoguer avec la verrière « en diamant » de la Cour de l‘Intendant. Ces événements à ciel ouvert sont prétextes à une réflexion sur les changements climatiques. Des dizaines de jeunes designers dévoilaient leurs solutions de nouveaux mobiliers urbains dans la cour de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris aux côtés des propositions de la filière bois (Fibois). Aux Archives Nationales, Lucas Huillet et Alexandre Helwani mêlaient parfums et brume dans une installation capable de refroidir l’atmosphère, vue par 12000 visiteurs. Enfin, des milliers de fans ont craqué pour la petite maison en bois autonome conçue par le Studio 5•5 avec la marque Muji. Un véritable manifeste pour revoir nos modes de consommation. Posée dans la cour de l’Hôtel d’Albret, elle rejoindra sans doute, un jour, une forêt…